La chasse au client

Dans le cadre de ma série sur le rôle régulateur de l'état, j'analyse à présent l'idée selon laquelle les industriels et commerçants tendriaent des pièges habiles à leurs clients. C'est-à-dire qu'ils auraient recours au mensonge, à la tromperie et à la fraude comme pratiques courantes.

Mais la vérité, c'est qu'aucune entreprise ne peut durablement de fonder sur le mensonge et la fraude. Si un fournisseur A passe un contrat avec un client B, que B paie le prix spécifié dans le contrat, mais que A ne délivre pas le service ou le produit spécifié dans le contrat, A doit réparation à B. Il y a tromperie sur la marchandise, ce qui n’est en rien différent d’un vol. Les voleurs et autres agresseurs contre la propriété privée d’autrui doivent être forcés à compenser leurs victimes.

Aucune relation humaine durable ne peut être fondée sur le mensonge et la fraude. Tôt ou tard, les victimes s’en aperçoivent et demandent justice. A ce moment-là, le fraudeur voit sa capacité à faire des affaires singulièrement réduite. Si la fraude est suffisamment importante, l’entreprise fait faillite. Les actionnaires n’aiment pas ça du tout. Ils découragent ce genre de comportement de la part du PDG et de tous les autres employés. Ils veulent des affaires stables qui doivent leur succès à la satisfaction des besoins des clients, et non à un mensonge susceptible d’être découvert à tout instant.

Le client n’est pas un gibier qu’on prend au piège, et le marchand n’est pas un chasseur habile. Cette analogie de violence physique est particulièrement inappropriée pour décrire une relation entièrement consensuelle. En effet, personne ne force le client à acheter ni le marchand à vendre.

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