Bonjour

Voilà, je me lance. Premier article sur mon blog. J'ai des idées, des opinions qui dérangent. Je le sais, mes amis et mes collègues me le disent assez! Alors je vais les publier mon blog. J'ai besoin de trouver ma voix, mon ton, mon style. Mon rythme. Après, advienne que pourra.

Je suis libertarien. Ou anarcho-capitaliste. En France, on peut dire aussi tout simplement et plus élégamment: libéral. Pas tendance Alain Madelin, tendance Pascal Salin. Vous le connaissez? Il a publié un livre-référence en 2000 aux éditions Odile Jacob intitulé: "Libéralisme". Pour mémoire, c'est un ancien président du jury d'agrégation d'économie. Pas n'importe qui, donc. Aussi un ancien président de la société du Mont Pèlerin, qui est la société internationale d'intellectuels libéraux la plus prestigieuse du monde. Elle a été fondée en 1947 par Friedrich Hayek (prix Nobel d'économie 1974).

Ceci n'est pas un blog dédié à Pascal Salin. Son livre définit de manière correcte, moderne et française le terme libéralisme. C'est un grand mérite. Je le vois comme un point d'ancrage. Grâce à lui, je peux me définir comme libéral sans ambiguïté. Mais la pensée libérale contemporaine ne se réduit pas à un livre, ni un homme: elle est multiple, évolutive et très provocante.

Ce n'est pas non plus un blog dédié à la société du Mont Pèlerin. Il faut savoir que le mentor de Hayek, le grand économiste Autrichien Ludwig von Mises, a claqué la porte de l'un des congrès en adressant à Milton Friedman (prix Nobel d'économie 1976) et aux autres participants l'insulte suprême: "Vous n'êtes qu'une bande de socialistes!". Quand on sait ce que les socialistes pensent de Hayek, de Friedman, de la société du Mont Pèlerin et des libéraux en général, ça vaut son pesant de cacahuètes... Tout ça pour dire que même chez les libéraux il y a des courants. Personnellement je suis du côté de Mises sur ce coup-là.

Finalement, ceci n'est pas un blog dédié à l'économie. La pensée libérale est une idéologie universelle qui recouvre tous les aspects de l'organisation sociale et de la condition humaine. Comme l'économie est un domaine qui ne pardonne pas les erreurs, c'est là que la supériorité à la fois morale et pratique du libéralisme est la plus éclatante. Mais, dans une certaine mesure, l'économie est la dimension la moins intéressante du libéralisme. La politique et la morale sont les dimensions les plus intéressantes, et les moins discutées. Mon blog leur est consacré. Et ça va décaper, parce que la politique et la morale, ça touche tout le monde et ça appuie là où ça fait mal...

Les articles de novembre constituent une introduction aux thèmes fondamentaux du libéralisme. Ils sont classés selon une progression logique qui part de la définition du libéralisme et aboutit à une analyse libérale des défauts de la démocratie. Les articles d'octobre appliquent ces principes libéraux à un problème social ô combien d'actualité. Ils sont classés dans le même ordre de progression logique que ceux de novembre. Les articles de décembre, eux, ne sont pas classés.

Mon pseudonyme Gallatin vient du roman de science-fiction libertarien The Gallatin Divergence par L. Neil Smith. Ce roman évoque le personnage historique réel Albert Gallatin, le Suisse qui fut l'un des plus proches collaborateurs de Thomas Jefferson.

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